Se préoccuper de l’Environnement et le faire savoir, c’est afficher
son image d’entreprise citoyenne et démontrer son engagement
et son investissement au travers des actions quotidiennes
concrètes.
L’organisation internationale de normalisation (ISO) publie une nouvelle
version de la norme ISO 14001, fruit d’un travail international intense réunissant
88 pays dont la France. Elle aidera les organismes publics et privés à
adopter un management environnemental plus pertinent pour identifier leurs
risques et écouter leurs parties prenantes.
Largement adoptée à travers le monde, la norme ISO 14001 est une norme
volontaire. Elle propose désormais un cadre renouvelé pour aider les organisations
à définir des règles d’intégration des préoccupations environnementales.
Quels seront les grands changements ?
Quatre évolutions notables :
1. La «priorisation» des enjeux de l’entreprise. La politique environnementale devra
agir sur les enjeux majeurs qui concernent l’entreprise (recyclage des déchets pour
une entreprise du secteur du nucléaire par exemple, plutôt que le tri des cartons).
2. L’implication plus forte des dirigeants. Ils devront prendre en compte les critères
environnementaux dans la stratégie globale de l’entreprise, pas de façon annexe,
pour ainsi prioriser les risques et les opportunités.
3. La prise en compte de l’ensemble du cycle de vie des produits et services.
L’entreprise devra faire des efforts tout au long de la chaine de production,
soit en agissant directement sur les éléments dont elle a la maitrise (matière
première, par exemple), soit sur ceux qu’elle peut influencer (fournisseurs,
par exemple).
4. La mise en place de critères de mesure de performance. Pour compenser
un manque d’ambition reproché à la version précédente, la
nouvelle mouture demande aux entreprises de définir des critères
de mesure et d’évaluation. Ils devront être communiqués aux
parties prenantes pour plus de transparence.